Tu te souviens d'un jour
Pour toi resté vivant
Même si la vie qui court
A fait passer le temps
Les années ont coulé
Mais sur tes souvenirs
Aucun rideau tombé
Hier fait ton avenir
Tu ne veux pas oublier
Tu veux garder vibrants
L'écho d'une journée
Et le cri d'un instant
Tu n'en parles jamais
Au plus profond de toi
Tu protèges un secret
Et personne ne le voit
Mais dois-tu le garder
Alors qu'il brûle ton sang
Ce qui t'a bouleversée
Tu le caches en riant
Elle est belle ton histoire
Livre-la aux amis
Ils méritent de savoir
Ce qui a fait ta vie
Ils t'en aimeront mieux
Ils comprendront enfin
Pourquoi brillent tant tes yeux
Pourquoi frémit ta main
"Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur est interdite"
Style : Poème | Par Isalou | Voir tous ses textes | Visite : 658
Coup de cœur : 12 / Technique : 8
Commentaires :
pseudo : bijoucontemporain
puisse ta main continuer de frémir, qui légitime si bien les premiers émois indistincts
pseudo : Isalou
En publiant ce poème sur le site, j'ai hésité à le commenter, ou à laisser la place à toutes les interprétations... Comme dans plusieurs des poèmes qui vont suivre, il y aura l'une ou l'autre allusion à ce que je vais vous expliquer ci-dessous, autant vous le dire sans délai : j'ai écrit ce poème après avoir été témoin d'un hallucinant accident de la route, dans lequel une voiture a été projetée sur le trottoir, juste derrière moi (où je me trouvais donc comme piéton). "Aucun rideau tombé" : j'ai tenu, par la suite, à ne pas oublier, non pas pour vivre dans une sorte de "commémoration", mais pour "recevoir" chaque journée comme un cadeau. "Le cri d'un instant" : c'est le cri que j'ai poussé au moment du choc des tôles de voitures. J'espère que cette explication ne casse pas l'aspect plutôt doux du poème, mais autant que vous sachiez comment ce texte est né... Je profite de ce commentaire pour vous remercier tous pour la gentillesse avec laquelle vous m'accueillez sur "Mytexte" : c'est un bonheur. Amicalement, Isalou
pseudo : houdati
des fois on peur de devoilé des secret on ve ke ca soi pr nous seule qqc ki nous appartein meme si ca nou fé tré mal mai bn merci pr ton commentair
pseudo :
je suis d'accord, il y a des images que l'on ne pourra jamais oublier et le rideau ne tombera jamais. je suis nouvelle sur ce site et j'aime bcp tout ce que tu écris. amicalement gigi
pseudo : lectrice qui passe
je ne suis pas auteur, je passe sur le site, j'ai cliqué sur votre texte car c'esr le 1er que j'ai vu. Le commentaire que vous avez ajouter cause un choc car votre poème (qui est beau) ne laisse pas penser que vous l'avez écrit suite à un tel évènement et que, pour vous, le SECRET, c'est ça. Vous dites que vous espérer "l'explication ne cassera pas l'aspect plutôt doux du poème". Non, n'ayez pas peur, on le lit juste différamment après votre explication.
pseudo : Isalou
Merci à vous, amie de la poésie, lectrice qui passez sur ce site, pour votre message qui me noue la gorge. Revenez souvent visiter ce site ; je n'y suis moi-même que depuis quelques jours et j'y constate un grand courant d'amitié. Cordialement.
pseudo : ficelle
Je lis ce poème après avoir eu connaissance des circonstances originelles. ET je dois dire que vraiment tu as su transcender cette horreur à laquelle tu as échappé en beauté permanente. C'est prodigieux, vraiment ! Merci de nous offrir autant de beautés par tes écrits.
pseudo : Isalou
Ficelle, c'est un cadeau de recevoir un commentaire tel que le tien; c'est très émouvant aussi. De tout coeur, merci.
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