Ce bruit mortel, sourd et froid

Le tonnerre je crois

Je passais par là

Et au cas où toi aussi tu prenais ce chemin

Je tenais à te dire quelques mots

A défaut de te faire quelques caresses

Amour qui êtes ma joie, ma fierté

Je charme les mots pour qu’ils vous retiennent à moi

Dominée, dominée par le plaisir de vous savoir en vie

Envahie, envahie par le désir tout-puissant de vous appartenir

Comment, comment, vous ne vous doutez pas ?

- Pourquoi ?

- Je ne sais pas

La Terre veut mourir demain

Et moi m’enterrer avec toi

La Terre veut vivre un nouveau millénaire

Moi je veux rester sous Terre avec toi, c’est comme ça

Te veiller jusqu’à la fin, m’enterrer dans tes bras

Que tu ne souffres pas, que tu me donnes ton mal

Que tu me tues, je veux tout ça de toi

Et je reprends ma route

Tu ne me croiseras pas sur ton chemin