Au loin, les clochers de l'église assourdissent
L'air incertain et statique des matins froids,
Le peuple des nuits, les seigneurs se réunissent
- Leur long cortège tout de noir vêtu s'accroît
A mesure que l'aube approche - disparaissent
Dans des civilisations mystiques en qui croit
Le merveilleux monde des enfants qui tapissent
Leurs rêves de contes féeriques, où l'effroi
N'a point son droit d'entrée. Le poète, lui, vit
Nuit et jour, il côtoie ainsi qu'un de leur membre
Ce temple perdu de l'Entité, ses lourds membres
Et ses sens assaillis par la fatigue. Vie
De bohème engagé, Il écrit ses tourments
Avec l'acharnement d'un malade battant.
Mignardise
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Style : Poème | Par Mignardise 974 | Voir tous ses textes | Visite : 436
Coup de cœur : 8 / Technique : 11
Commentaires :
pseudo : féfée
J'adore ! CDC
pseudo : lutece
Bravo pour ton poème! Il résume si bien les choses! CDC
pseudo : cha
tres joli! cdc
pseudo : w
quel magnifique poème que j'ai beaucoup aimé. CDC
pseudo : toiles et etoiles
ce poeme est vraiment magnifique et m'interpelle au plus haut point il me touche à l'ame et vibre en moi compliments continues!
pseudo : damona morrigan
J'adore ! l'inspiration à rendez vous avec ta plume, merci de la partager, CDC
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