C’est un autre monde

La sérénité est son nom

C’est la douceur de l’air

Le Paradis de s’y endormir

C’est un supplice d’y repenser

De se rappeler ses délices

Il y a ce soleil charmeur

Qui ne veut pas lâcher les peaux ambrées

Ce four dans lequel on se plonge volontiers

Tout y est sauvage, plein de nuances

Des couleurs de terre brûlée

Des cratères lunaires, des étendues de désert

Avec plein d’enfants solaires qui envahissent les cours

Répandent la foudre

Répandent l’amour

Et ces cris, toujours ces cris

Cette vie qui triomphe de tout

Cette musique qui s’élance, qui relance le sang

Et les tenues éclatantes, immaculées pour prier

Et les drapés sensuels pour s’aimer à l’ancienne

Et les mots qui s’enchaînent pour déclamer son émoi

Sa joie d’être là, juste ça

Et ne plus jamais penser

Etre juste en vie et en profiter