Douce Poigne, Poème de l'auteur Mancini Armelle

Douce Poigne par Mancini Armelle

Ô mains sculptées, façonnées dans le riche marbre,

Si puissantes, destabilisantes et perturbantes qu'un regard,

Dont les caresses sont la même et douce torture qu'une lame de sabre,

Rendant toute femme à genoux, suppliant d'une voix rauque à la tombée du soir.

Apposez tendrement vos doigts comme vous poseriez vos lèvres ourlées,

Hôtes de la paix mais encourageant à faire rugir le mal,

Faisant vibrer un péché, ravivant la peau après un baiser,

Ne sachant qu'en penser, je laisserai l'envie triomphale.

Souvenir des doigts étirés pour débuter une mélodie au piano,

Confession de leur longueur et des muscles saillants sous votre peau,

Je mentira auprès de n'importe qui si je clamai n'en avoir rêvé.

Quel charmant murmure au creux de votre oreille aurais-je voulu glisser !

Imaginant, recommençant les jours en votre compagnie,

Repensant mélancoliquement à l'effleurement de vos doigts chaque nuit,

Songez, je vous prie, à revenir bien vite proche de moi,

Venez faire oublier le manque de vos mains sur mes joues, faites revivre ma joie.

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