Les oiseaux fous
Quand nous vivions comme les oiseaux fous
Qui nichaient sur la lande
Partout autour de nous
C’était des sacrées sarabandes
Au ciel passaient quelques orages,
Mais c’est sans importance
J’ai bu les pluies du Nord,
J’ai fini par cracher sur tous mes rêves
Durant des siècles dans des timbales d’argent
Mais j’ai bien peur qu’ ma vie ait filé
Comme dans un mauvais rêve
Quand nous vivions comme les oiseaux
Qui nichaient sur la lande.
Quand nous buvions le vin sucré
Et fort de l’insouciance
D’autres ont pressé nos vies entre leurs mains
Comme des oranges
Au ciel grondaient quelques orages,
Mais c’est sans importance
Comme on soulève un voile
Sous les satanés secrets du ciel
Les yeux brûlés je buvais sur tes lèvres
Sous le ciel des bannis
Qui a prié pour que tout s’arrête
Quand nous vivions comme les oiseaux
Qui nichaient sur la lande.
Comme un feu qui s’endort aux jeux de l’imprudence
J’ai veillé tant de nuits pour finir par sombrer
Dans le sommeil des lacs
Et l’affront des absences.
Quand nous vivions comme les oiseaux
Qui nichaient sur la lande.
Quand nous vivions comme les oiseaux fous
Qui nichaient sur la lande
Partout autour de nous
C’était des sacrées sarabandes
Au ciel passaient quelques orages,
Mais c’est sans importance
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Style : Poème | Par eyraud | Voir tous ses textes | Visite : 956
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