Au loin gronde l’orage, la grande dépression.

Te voila comme sortie de l’éclipse.

Valkyrie descendu de Sion.

Douce annonciatrice d’apocalypse.

Des embruns au vent de nordet.

Venant Du fonds des néants.

J’entends ta douce voix enchantée.

Celle d’une sirène montant des océans.

Des nuits de feux aux matins de cendres.

Je te vois danser derrière les flammes.

Sorcière envoutant mon esprit et ses méandres.

Belle descendue des buchés de Salem.

Du Styx fulminant au jardin d’Eden

Je t’ai cherché ma douce demoiselle.

Au limbe du purgatoire je reste zen.

Devant le dragon déployant ses ailes.

Là je t’ai trouvé touchant mon étoile.

Petite fée au cœur de rose.

Je me laisse prendre dans ta toile.

De ton odeur je me saoule jusqu’à l’overdose.

xav