Dans mon quotidien ou règne l'habitude,
Pleine de ridicule la Cloche du destin
Gorge d'ombre mes yeux et fait jouir l'incertain.
Elle délie mes mains qui brandissent mes voeux.
Je mets dans la balance tout ce qu'elle à de tendre.
Je n'ai que peu de chance de ne pas m'y faire prendre.
Mais je dois être sourd. Aux avertissements
Je réponds méchamment, ma tête pèse lourd.
Bien gentils de me dire à qui j'aurais à faire,
Oubliant de se taire ils désirent m'avertir,
Les grands oiseaux de fer qui froissent haut dans les airs
D'épouvantables rires.
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Style : Poème | Par Nicolai Illitch Modest | Voir tous ses textes | Visite : 488
Coup de cœur : 9 / Technique : 9
Commentaires :
pseudo : Iloa
Va où ton cœur te guide. Tu me sembles avoir une tête suffisamment bien faite pour réfléchir par toi même. Très joli poème.
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