Ca m’avait pris comme ça, mon année folle. Envie de sortir de l’ombre, de faire connaître mon nom.. Alors on croit avoir trouver de vrais amis qui vous font faire conneries sur conneries, qui vous pousse à bout, puis qui vous font tout oublier mais on voit rien de tout ça, on est aveugler par les feux de la rampe, on se sent bien, c’est un sentiment de joie qui vous envahit quand vous entendez les gens parlez de vous.. Parce que oui, qu’on parle de vous en bien ou en mal, l’important, c’est qu’on en parle. Alors on oublie ceux qui tiennent à nous, qui sont vraiment là.. Des personnes simples, au cœur gros. Et un jour, quand les chemins se séparent avec les uns, on se rend compte qu’on a perdu les autres. C’est la dégringolade, la chute vers l’enfer. C’est une douleur indescriptible qu’est celle qu’on ressent lorsque l’être que vous aimez le plus au monde et qui vous a toujours aimé se lasse de la pauvre fille qui lui fait subir les plus belles saloperies que vous êtes devenue, ça fait mal a crever, ça vous tue à petit à petit, ça vous prends le cœur, ça vous arrache des cris de douleurs. On ne reconnaît plus celui qui nous disait qu’il nous aimait plus que tout, celui qu’on connaissait mieux que tous. Il savait qui tu étais, qui tu n’étais pas, et qui tu voulais être mais aujourd’hui chaque morceau de souvenirs que vous avez vécu, il les brûle petit à petit, il crache dessus, blessé à mainte reprise par la personne que tu es devenue. Et aujourd’hui, c’est ton tour. Tapis dans l’ombre, tu regrettes, tu n’as rien gagné et tout perdu, sa vie est refaite, et tu n’en fais plus partie. Et maintenant, c’est à toi d’essayer d’avancer, en ne reproduisant plus les même erreurs.. Je sais, ça fait mal ce vide en toi, cette douleur qui ne part pas.

Tu es ambitieuse, c’est bien, mais un jour, tu te retournes et tu vois qu’il n’y a plus rien.