La traversée de ma vie,

Est comme celle de ce pétrolier,

Heurté par les rochers.

Répandant sa viscosité,

Sur les plages de note amour.

 

Je suis à présent fissuré,

Impossible à colmater.

Même avec ces mots si tendres,

Que tu me souffles sur l'oreiller.

 

Je ne pourvois plus à notre amour.

Les cales de mes sentiments se vident,

Au fur et à mesure,

Que les oiseaux meurent sur la rive.

 

Il repose désormais dans les abysses,

Mais reste gravé à jamais.

Dans le cœur des marins,

Qui pleurent encore ce jour maudit,

Ou notre amour est parti.