Non, je ne suis pas femme jalouse,
Je te le jure, il faut que tu me crois,
Juste quelques obsessions qui me décousent,
Et cette empreinte d’autres sur toi,
Portes -tu encore l’odeur d’une autre?
Je suis méfiante, j’devine tes fautes,
Et ton sourire qu’est-ce qu’il me cache?
Oui t’as raison évitons les choses qui fâchent,
A quoi tu penses, là maintenant?
Je sais reconnaître le regard fuyant,
Tu me dis pas tout, j’en suis certaine,
Un violent soupçon coule dans mes veines,
Quand tu te tais c’est encore pire,
Je m’imagine tes nuits coquines,
Je me décris celle qui t’inspire,
Face à ces autres, mon cœur s’incline,
Non, je ne suis pas femme jalouse,
Je te le jure, il faut que tu me crois,
Quelques divagations qui m’foutent la frousse,
Et cette trace d’autres sur toi,
Tes anciens amours comme une marque,
Celles qui t’ont eu, celles qui se démarquent,
Celles que t’as eu, qui sont passées,
Là, sur ton corps apprivoisé,
Dans tes non dits, j’peux me faufiler,
Et je compose ton autre vie,
Une bouche sur ta peau trop affamée,
Une main qui te cherche, qui se blottie,
J’ai des rivales à chaque coin de rue,
Regards furtifs mais ambigus,
Ils me fusillent silencieusement,
Ils te désirent toi mon amant,
Non je ne suis pas femme jalouse,
Je te le jure, il faut que tu me crois,
Quelques suppositions qui te repoussent,
Et cet indice d’autres sur toi…