Les endormis sont transparents

Et rêvent de ressembler à leurs parents.

Ils ne pensent pas que chacun est différents

Bien qu’ils se croient unique bien souvent.

Les endormis vivent dans une bulle

Pendant que la société les manipule.

Et si leur inconscient fait sa tête de mule,

Ce n’est que lorsqu’il sont somnambule.

Les endormis ont la tête branchée

A des traditions et des télés câblées.

Ils pensent avec eux avancer en sûreté

et les prennent pour des Gimini criquets.

Les endormis pensent être éveillés

Ils n’ont pas une once de méchanceté,

Ils sont des êtres libres et légers

Qui n’aspirent qu’à une unique vérité.

Les endormis aiment les pensées immobiles

Et ils écoutent de longs discours stériles

Qui leur font croire en une drôle d’idylle

Où tout est norme, où tout est docile.

Les endormis, sans le savoir, deviennent niais

Face à des vérités qu’ils finissent par nier.

Des intolérants ils sont les fiers douaniers,

Quand leurs semblables ils s’évertuent à renier

Au fond du grand cœur des endormis,

Il n’y a de la place pour de nombreux amis

Qui, comme lui, s’épanouissent de compromis

Et font des insoumis de dangereux ennemis.

Prenez garde à la masse envahissante des endormis.

A demi-morts, ces zombies sont une épidémie,

A demi-mots, leurs tabous sont de vieilles momies

Et dans leur demi-monde, ils rêvent d’une triste alchimie.

Y a-t-il un moyen de réveiller ces comateux endormis ?

J’ai essayer de leurs parler avec des accords en mi

Mais leurs oreilles ne s’éveillent qu’à la Star Académie.

Alors je ne vois qu’un moyen, clamer avec fierté « insoumis » !