Je vis par un morne soir d'hiver
-Je devais avoir l'air ébahi
De La voir en un pareil endroit-
La Beauté qui, gênée, me sourit :
"Ne juge pas ce que tes yeux voient :
Une âme toute pâle et rougie
Etouffée par des chaînes fumantes
Sinon l'Or que j'ai mis dans tes bras
Et que j'ai si tendrement chéri
Fondra sous ta vision déformante
Tu m'auras vu inutilement."
Je passai tout près d'Elle en baillant
Vanité de cette mal-aîmée
De penser que j'allais l'écouter
"Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur est interdite"
Style : Poème | Par Nicolai Illitch Modest | Voir tous ses textes | Visite : 508
Coup de cœur : 9 / Technique : 6
Commentaires :
Nombre de visites : 5710