Bûcher
Par les cheveux, je t'empoignerai
Et je te traînerai au bûcher de Kali.
Secouant l'ange aux ailes décousues
Comme un pantin désarticulé
Jusqu'à ce que se détache son cou sanguinolent
De son corps
Inerte.
Ithyphallique et ridicule dépouille,
Vieil homme, Maître des larmes non versées et pourrissantes
Derrière les paupières salées
Beugle. Invective en vain.
Seigneur des étreintes vaines et vagissantes
Tu subiras l'outrage au gouffre pestilentiel de la femelle
Dont les têtes de morts et les bracelets dansent dans le coït.
Ainsi finissent les succubes.
Dans le nid du Phénix,
Ils renaissent de leurs cendres.
Eclaboussures de Carmin Mars 2010
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Style : Poème | Par Anne Mordred | Voir tous ses textes | Visite : 264
Coup de cœur : 8 / Technique : 9
Commentaires :
pseudo : lutece
sombre mais j'aime!
pseudo : BAMBE
Ravie de lire les écrits de ce style si particulier qui me régale. Enorme CDC
pseudo : Anne Mordred
Mais non, Lutèce, ce n'est pas un texte sombre.La résurection n'est jamais sombre, même si elle passe par la consummation.
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