Je ne sais pas exactement pourquoi je vous écris ça, la plupart d'entre vous n'y prêteront certainement aucune véritable attention, mais j'imagine que c'est une façon de me libérer d'un poids que j'ai sur la conscience. Vous savez, je passe une bonne partie de mon temps à réfléchir et à me poser des questions sur ce qui m’entoure, ce qui m’intrigue…bref sur la vie. On imagine d’ailleurs souvent cette vie comme un long chemin jonchée d’expériences positives et négatives, de cadavres de notre passé.
Mais sur ce long chemin où le temps parsème notre vie, on oublie souvent que les « autres » y tiennent une place essentielle. Sans les autres qui m’entourent, je n’ai pas vraiment d’existence au sein de ce monde, je me retrouve seul avec ma propre vision des choses et mon libre arbitre comme guide et j’essaye d’avancer tant bien que mal dans le dédale de la vie et dans ce monde de plus en plus idiot, où les gens semblent de plus en plus tourner vers eux même, au point qu’ils en oublient ceux qui les entoure pour ne se rassembler que selon des critères définis par eux-mêmes et un groupe restreint. Heureusement, on peut toujours compter sur le lien le plus fondamental me direz-vous : L’amitié et sa version ascendante, l’amour. Certes, pouvoir se lier avec d’autres individus, pouvoir confronter notre vision du monde, nos principes, notre liberté intellectuelle, nous permet de définir les limites de notre propre individu, de comprendre qui nous sommes vraiment et surtout, voir que nous sommes « unique ». Malheureusement, tout cela à un prix, car par la même occasion, j’enchaine ma propre liberté à l’autre. Dés lors, si l’autre décide de disparaître, il importe avec lui qu’il le veuille ou non une partie de moi, de mon existence…et cela, nous pouvons difficilement l’accepter. Mais ce n’est pas le seul élément important, car je ne peux m’empêcher de voir l’autre comme je voudrais qu’il soit…et non comme il voudrait qu’il soit. C’est pour cette raison, que bon nombre de relations ne peuvent perdurer dans le temps, car tôt au tard, on se rend compte que l’individu que nous nous sommes déterminés à façonner dans notre tête ne correspond tout simplement pas à la réalité tes choses. Dés lors, cette relation ne devient-elle tout simplement pas une prise d’otage à la mexicaine ? Où chaque protagoniste ne peut s’empêcher de fixer l’autre, en attendant le moment où il va dégainer pour vous tirer dessus ? Certaines personnes en retirent d’ailleurs une satisfaction énorme à tirer les premiers pour pouvoir s’y venter par après. Mais je crois, que malgré tout personne n’en revient plus grand, car dans les deux cas, chaque personne n’a pas été comprise dans son intégralité, ces deux individus se sont façonnés à la vision de l’autre et ne se comprendront jamais par cette manière.
Si il y avait une moral à en retirer ce serait : « N’essayez pas de catégoriser les gens par un simple coup d’œil, ou sur de brefs instants. Seule une communication sincère, où chaque personne, aussi différente soit elle, peut s’affirmer comme elle existe vraiment vous enrichira et vous montrera non seulement qui vous êtes mais surtout ce que nous sommes. »
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Style : Réflexion | Par fgn25 | Voir tous ses textes | Visite : 221
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Commentaires :
pseudo : féfée
Je suis contente de ne pas être passée à côté... J'ai beaucoup aimé ta réflexion. CDC
pseudo : beau printemps
Moi aussi,j'ai adoré.Il s'agit en effet de vérités crues que j'appréçie. Merci
pseudo : beau printemps
Moi aussi,j'ai adoré.Il s'agit en effet de vérités crues que j'appréçie. Merci
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