Dis, tu te souviens d'avant ? D'avant tout ça. Moi pas. De cet englobement de choses qui n’existait pas, mais que tu es. Une vie entière. Je n'attendais que ça, peut-être. Regarde moi avec tes si beaux yeux. Si je croyais en Dieu, j'aurais pu croire que tu étais un ange descendu du ciel. Mais la seule chose en laquelle je crois, c'est toi. J'ai peur que tout cela ne soit qu'illusion et pourtant je te cours après, je te rattraperai. C’est au-delà de toute imagination, du réel. Et tu n’es pas un rêve, ton visage ne s’efface pas de moi. Tu as marqué mon corps, comme on marquerait un prisonnier au fer rouge, pas de douleur, certes, mais de ton amour, de tes baisers, de ta tendresse. Ta main caresse ma peau tel un fantôme, je suis hantée et je m’en fou. Parce que tu es la meilleure chose qui me soit arrivée depuis tant de temps. Toutes mes barrières s’écroulent et je t’attendrais presque derrière ces murs les bras grands ouverts ! Tu me manques un peu plus chaque jour, je devrais te haïr de me rendre folle d’amour comme tu le fais, malgré tout, je ne le ferais pas. Les battements de ton coeur sont devenus la plus belle berceuse que je n’ai jamais entendue. Chaque mot que tu dis, chaque geste que tu fais, suffit à me rendre complètement sous le charme. Et je te reconnaîtrais entre mille : ta voix, ta démarche, la douceur de ta peau, tes mains, ton odeur. Les mots dansent et s’entremêlent comme ils sortent de ma bouche, passionnés et indécents. Comme toi.