Le temps caresse ma joue lentement
Ma peau se fripe tout doucement
De mon corps jaillit la détresse
De mes yeux coule la tristesse
Je repense aux joies qui ont fait ma vie
Avec lesquelles je m’endors le soir
Auprès desquelles je pleure et je ris
Qui m’ont donné autrefois tant d’espoir
En moi demeurent tous mes secrets
Que je garde serrés contre mon cœur
Seule chose qui ne peut m’être volé
Même par le plus grand des chercheurs
Je serais à jamais la femme de l’ombre
Précieuse pour ceux qui la connaissent
Mais paraissant quelquefois si sombre
Ne laissant pas de place à la tendresse
Je suis la dureté, la droiture et la rigueur
Je suis la pureté, le calme et la douceur
Je suis le mentor avisé et la sagesse incarnée
Un brin de folie se laissant parfois dévoilé
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Style : Poème | Par chacouette | Voir tous ses textes | Visite : 211
Coup de cœur : 6 / Technique : 6
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