Je n’ose détourner mon regard
Des tes yeux qui m’parlent trop,
Qui me mettent à terre, me laissent KO,
Tu m’a piégée, il est trop tard,
Oui, monsieur, j’ai mes faiblesses,
Je suis une femme chancelante,
Et je survie dans mes ivresses,
Je marche sur un fil, hésitante
Je n’ose détourner mon regard,
De ta bouche qui m’appelle,
Dans une pensée accidentelle,
Me permettrais-tu juste un écart?
Oui Monsieur, j’ai mes faiblesses,
La gourmandise d’un baiser,
Le goût sucré d’un soir d’été,
Je suis coupable, je m’en confesse,
Je n’ose détourner mon regard,
De ta main qui vient vers moi,
Comme un désir qui reprend ses droits,
Ma main t’effleure, presque au hasard,
Oui Monsieur, j’ai mes faiblesses,
Désirs impurs qui sapent la messe,
Je m’abandonne, dieu m’en pardonne,
Foutue mendiante faisant l’aumône,
Je n‘ose détourner mon regard,
De ton corps qui me cherche tout bas,
Juste une invitation qui passe par là,
J’ai mes faiblesses, ça m’fous le cafard.
"Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur est interdite"
Style : Poème | Par lilooo | Voir tous ses textes | Visite : 203
Coup de cœur : 6 / Technique : 6
Commentaires :
Nombre de visites : 10351