comment Terre.
Et l'on glisse sur la poche plastique
L'on dérape sur le métal,
Les déchets des fosses sceptiques
Nourrissent, nourrissent l'animal.
Les bulles d'acide dioxique
Flottent au-dessus d'l'occipital
Les emboîtements électriques
Produisent des éclaircissements
C'est une époque fantastique
Où l'on s'éclate sans le mot 'râle".
A voir les films pornographiques,
On finit par s'prendre pour un ch'val.
Les Muses se sont faits la nique
En se jetant dans le canal :
Celui de l'onde radiophonique
Qui change l'hiver en trop piqu'cal.
Les rencontres enigmatiques
Ont lieu en un temps sidéral.
On baise, on mange en pique-nique
En branchant la chaîne "Miss tra'l".
Tout va bien, pas de paniques.
Aucun retour en temps banal,
Où nous courrions sur la Baltique
Chercher les oeufs d'un Mammouth mâle.
Refermons donc, nos sacs plastiques,
Laissons les faire leur travail.
Monter en température gaz-trique
Pour ramollir nos éventres-aïes.
L'entassement est névrotique
Et mauvais pour tous les sentis.
Les exigences écosses-tics
Finiront par nous asphyxier.
Les débordements déluriques
Atteignent les plus hauts degrés.
Et les remous atmosphériques vont nous aider à nettoyer.
Soyons heureux de vivre en paix
Au milieu de tous nos déchets.
Plus on en fait, plus il en pleut,
Et Vive le Planète Bleue !
Vive la sonde cosmique qui nous entraîne à reculer !
Vive les je olympiques où l'on s'arrache les trop-faits.
Les engelures magnétiques s'inscrivent dans le réveil on est :
Celui de l'oubli pragmatique
Dans lequel les ang'lots hésitent,
Entre-prendre les mets-trop-four,
Ou modifier tous leurs discours.
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Style : Poème | Par Elisa Dobrouleng | Voir tous ses textes | Visite : 201
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