Dans ma tête damnée, il hurlait à grand cri,
Tel une bête égorgée en ce sombre midi,
De sa puissante voix, inspirant la nausée.
Mon démon me blesse sans aucune pitié,
Et je chute au sol, semblable à tous les pêcheurs,
M’inclinant à la vue de mon christ qui se meurt.
Sur mes genoux sanglants, je lui pleure lâchement
Quelques confessions dont se rie bien Satan.
Mes ongles arrachent mes veines pleines de haine,
Colorés de mon sang que je crache sans peine
A son goût répugnant et à son teint si terne.
Ma douleur me prend et étriques mes mains saines,
Quand je brûle dans ma chair d’un regret intense.
Bien que la lumière dissipe ma méfiance,
Je m’écarte de cette vérité de fer,
Car le doute aspire à ma mort, à mon enfer.
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Style : Poème | Par Jedino | Voir tous ses textes | Visite : 395
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