Il est tôt ce matin,

Dans la pénombre de ce dimanche, j’ai l’œil tendu

Mes mains tremblent, mon corps est malade, vaincu.

C’est comme un besoin oppressant pourtant j’ai la naussée

Je sais qu’il faut me confesser mais… vais-je oser ?

Je suis prête ce matin,

Dans la tête c’est un champ de guerre

Mon cœur est percuté par des obus en verre,

Mes mots se réfugient dans des tranchées

Et dans mon cerveau résonne les cris de mes pensées.

Ils sont là ce matin,

J’ai peur de leurs mots, j’ai peur de leurs regards

Et qu’ils ne voient plus en moi qu’un monstre de cauchemar

J’ai peur que l’ignorance les transforme en bourreaux

Et qu’ils essayent de d’éradiquer ce qu’ils pensent être un fléau.

Je l’ai dit ce matin,

J’ai fermé la porte de mon placard avec grande crainte

Rien de grave et cela ne devrait pas être une complainte.

Mais dans leurs yeux j’ai vu déception et incompréhension

Et dans leurs non-dits, je sais qu’ils ont peine de mes passions.