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La Belle d'Âme (2/2) par w

La Belle d'Âme (2/2)

 

La belle d’âme  (dernière partie)

  

2)   Le château de la dame

 

       Il faisait plein jour à présent, l’astre solaire me faisait baigner dans les eaux moirées de l’incandescence chatoyante. La cour intérieure, ceinturée par des murs de pierres finement taillées et arpentés pas un lierre serpentueux aux couleurs vertes vives, se déployait sur une vaste surface de gazon. De partout éclataient des fleurs aux pétales chamarrés sur lesquelles étaient déposée une rosée timide qui luisait d’une brillance poétique. Il émanait de ce parterre coruscant une forme ineffable de bien-être absolu. Je finis par atteindre le pied d’un grand escalier tout de bois d’ébène constitué qui longeait la façade intérieure en face de moi et aboutissait, au premier étage, à une porte cochère aux ciselures fines et élégantes. Je grimpai lentement les marches qui craquaient doucettement sous mes pas, avant d’aboutir à la porte cochère dont j’entrouvris délicatement les deux battants. Une lueur chimérique s’en échappa, telle un voile fin et léger de sérénité qui se serait déposé sur mon visage en proie aux maux les plus intenses. J’entrai.
 
       Je pénétrai dans une salle grande, immense, infinie, à tel point que je ne pus en deviner les limites spatiales. Le papier-peint de couleur vermeil qui recouvrait les murs était dissimulé, à droite, par des sculptures et tableaux de maîtres, à gauche, par les étagères innombrables d’une gigantesque bibliothèque. Je jetai un regard sur certaines sculptures que je reconnus entre autres avoir été conçues par Louise Bourgeois. L’une d’entre elle était la représentation stylisée d’une araignée noire aux longues pattes anguleuses rappelant la meilleure amie de l’artiste, sa mère, qui à l’instar d’une faucheuse avait été tout aussi intelligente, patiente, propre, utile, raisonnable, indispensable, travailleuse. Et à une projection de fil de là, une toile d’Egon Schiele montrait Adèle Harms assise, aux bas noir, à la culotte en lambeaux blanche, et au survêtement vert, dont la joue reposait sur son genou replié ; à quoi pouvait-elle penser en cet instant de fixité ? vers quel endroit secret de son cœur se dirigeait donc son regard ? en quel univers son âme était-elle en train de se fondre ? Je tournai la tête et me mis à observer ce qui se trouvait sur les étagères de l’interminable bibliothèque à ma gauche. En des vagues continues, s’étalaient des ouvrages de Guillaume Musso, dont notamment « Sauve-moi » qui, dans un charme envoûtant et féerique, relatait le destin de Sam dont l’histoire passionnelle avec Juliette ne cessa point à la mort de celle-ci. Sur un rayonnage, plus à droite, un livre m’attira par le fait qu’il était légèrement tiré vers l’avant. Il s’agissait de « L’ombre des autres » de Nathalie Rheims. Il y était relaté une étrange histoire d’amour dans un univers de spiritisme et de magie qui était menacé par les autres. Encore plus loin, je vis des livres adroitement reliés de Baudelaire et Edgar Allan Poe à l’intérieur desquels se lovaient les poésies enivrantes des émois ténébreux, là, dans l’intensité d’une nuée passionnelle… à fleur de peau. Juste à côté, de nombreuses files de trente-trois tours, cassettes audio et CD distillaient les saveurs savoureuses des chansons composées par Depeche Mode, Cook Robin, Alphaville, Muse, ainsi que des musiques de films et autres œuvres interprétées par Mylène Farmer. Plus loin, de cassettes vidéo et DVD s’exhalaient les senteurs troublantes de photogrammes provenant des films de Steven Spielberg, David Lean, James Cameron, Luc Besson et Laurent Boutonnat.
 
       Au centre de la pièce dénudée de tout meuble inutile ne se trouvait qu’une longue table (où étaient posés en son centre une bougie à la flamme puissante et un vase garni) aux deux extrémités de laquelle était placés deux fauteuils Louis-Philippe. L’un d’eux était tourné vers le mur en face de moi. Sur ce dernier, je vis soudain bouger une ombre aux lignes rondes qui se mit soudain en mouvement en toute lenteur par des gestes amples et doux. La silhouette se dressa tout à coup et je pus deviner des lignes humaines.
 
          La silhouette étrange contourna le fauteuil en des pas légers et se figea devant moi en me fixant de son regard mystérieux. C’était une femme. Elle ne mesurait qu’à peine plus d’un mètre soixante, sa ligne svelte arborait des formes élégantes desquelles gouttait une sensualité grisante. Elle était toute menue, mini et mimi, m’imaginai-je alors. Ses petits pieds charmants étaient logés dans des talons aiguilles de teinte anthracite et se fondaient en des chevilles d’une blancheur délicieusement diaphane. Elle portait une robe finement taillée en soie d’un noir de jais qui s’achevait en un décolleté pudique tout de mousseline blanche. La robe épousait ses formes généreuses sur lesquels mes yeux d’ores et déjà énamourés se languissaient en un soupir de désir ardent. Ses bras nus arboraient l’oriflamme sentimentale d’un rose pitaya sur lequel étaient juchés en des étoiles d’un brun pâle et d’un noir profond des tâches de rousseur en splendeur et des grains de beauté satinés. Son cou était une cascade pâle qui plongeait sur son visage ravissant. Ses dents à l’éclat d’opale et bien alignées formaient une parfaite harmonie avec son sourire angélique. Là, ses lèvres charnues d’un carmin magnétisant s’élevaient vers un nez aux traits nobles et soignés. Ce dernier grimpait à son tour vers des yeux d’un brun noisette mignon où des sourcils longs et soyeux s’ébattaient et où des cils aux arabesques envoutantes se lovaient. Par-delà la frontière de son front lisse sur lequel planaient quelques bulbes délicieux de sueur, se rependait en une horde sauvage sa crinière folle à l’embrun ambré qui se déversait sur sa nuque en une cascade d’ondulations majestueuses. Sa vénusté n’avait d’égale que la profondeur de l’univers, nulle égale à elle que l’infini de mes désirs ina…ssouvis. Elle tendit les bras vers moi, flotta sur le plancher en bois verni et s’approcha doucement de moi en murmurant des mots muets se perdant dans l’immensité de l’espace qui m’environnait. Elle arriva à moi, me prit les mains, approcha sa tête de la mienne et me chuchota au creux de l’oreille des mots mystérieux en une langue étrange et étrangère. Je me sentis tout à coup mieux, empli d’une force nouvelle qui fit de moi un fétu de paille excité par la brise légère de son souffle chaud. Elle desserra lentement l’étreinte de ses doigts sur les miens, tendit son bras et, de son index long et fin aux ongles immaculés, m’invita à prendre place sur le second fauteuil à l’autre bout de la table. Je m’exécutai et m’avançai vers celui-ci tout en ne quittant pas son regard dans lequel scintillait un susurrement subtil aux élans de plénitude. Je pris place.
       Le temps se figea en un marbre de silence durant lequel je ne pus faire autrement que la fixer encore et encore, comme si mes yeux étaient ancre jetée et les siens océan sans fond. A peine eus-je la possibilité de lancer un regard rapide sur le vase à l’intérieur duquel se trouvait une plante annuelle, de soixante centimètres de haut, dont les feuilles opposée étaient d’un vert légèrement gris, de forme ovale entière, de un à deux centimètres de long. Parsemant ce nuage de verdoyance, de petites fleurs blanches et mauves, assemblées en groupes serrés à l’aisselle des feuilles, disposaient chacune de deux bractées en forme de cuillère. Qu’était-ce donc comme fleur ? Mais peu m’importait cette question tant tellement d’autres me titillaient l’esprit sous la chape voluptueuse de ses prunelles flamboyantes où je me trouvais allongé. Elle ouvrit soudain la bouche et s’écoula d’elle le nectar du verbe en des flots sucrés succulents.
 
─     Un homme en cette demeure voilà bien un millénaire que je n’ai vu.
─     Voici une bien curieuse façon de parler ! m’exclamai-je. Êtes-vous étrangère ?
─     D’ici et d’ailleurs je suis. Etrangère aux oreilles sourdes je suis.
─     Je m’appelle Philogone, et vous ?
─     Modifier ma façon de parler je vais afin que mieux vous me compreniez. Pour vous répondre, c’est votre cœur qui me donnera le nom qu’il trouvera approprié à mon être.
─     Ah ? Soit… Je ne sais, dis-je en jetant un œil sur le bouquet dans le vase, peut-être… heu… Marjolaine ?
─     Votre cœur a parlé et votre âme à porté ce nom à mon oreille intime. Je m’appelle… Marjolaine.
─     La Marjolaine rose est synonyme de beauté suprême.
─     La marjolaine console les esprits en peine.
─     Comment avez-vous devinez que je souffrais en mon for intérieur ?
─    
─     Lorsque vous ne parlez pas de façon mystérieuse, vos silences se révèlent bien plus éloquents !
─     Voyez-vous, dit-elle en caressant les mèches de sa chevelure rousse, j’aime le silence puisque je n’aime causer de moi. Et si mes propos vous sont énigmes, sachez que les questions sont bien souvent bien plus instructives que les réponses.
─     J’avais peur de parler dans le vide !
─     Aviez-vous cru que je n’étais point à l’écoute des autres, de l’Autre, de Vous ?
─     Oh non ! Vous me semblez être la femme la plus attentive et empathique qui soit... Et je vous admire pour ça… sifflai-je tel un serpent.
─     Je n’apprécie guère le ton que vous employez et la teneur de vos propos. Pensez-vous que je le contenant et le contenu des mots d’un être m’indiffère ? Êtes-vous certain qu’au fond, j’aime à ce point l’hypocrisie pour ne point en être affligée quand elle m’est infligée ?
─     Oh ! Veuillez me pardonner… C’est que j’éprouve une telle peur en votre présence que la paranoïa inhérente à ma nature m’incite à me méfier d’une éventuelle manipulation de votre part.
─     Point de manipulation. Juste une amie qui se veut sincère.
─     Une amie ? Mais je ne vous connais pas. Qui êtes-vous ? Où suis-je ? Comment suis-je arrivé ici ? Que… Je suis perdu ! criai-je en me mettant les mains devant les yeux.
─     Nulle larme ici, juste des sourires. A ce que m’a raconté ma fée, le belle étoile rousse qui brille pour moi seule durant les nuits les plus sombres, vous avec affronté les vents violents de la peur, tranché les flots furieux de la haine et franchi les terres sordides de vos afflictions afin de parvenir jusqu’à moi. Vous vous trouvez dans mon château situé au cœur-même de la Terre des Songes. Je suis la princesse Marjolaine de la Rochelière.
─     Mais que faites-vous ici ?
─     Je vous attendais depuis la nuit des temps.
─     Quoi ? Mais, heu… que faisiez-vous avant que je ne vienne ?
─     Je me coiffais inlassablement avec la brosse de mes soupirs.
─     Je ne comprends pas. D’ailleurs, nous devons être deux dans cette situation, puisque je suis un homme incompréhensible.
─     Pensez-vous que je ne sois pas dotée d’une certaine ouverture d’esprit ? Croyez-vous que je ne sois point en mesure de comprendre ce qui différencie chacun et de comprendre celui qui s’entretient avec moi ?
─     Je… La seule chose que je sache c’est que, malgré la solitude qui semble régner en ce lieu mystérieux, vous êtes un être sociable et gentil. Je vous apprécie pour cela.
─     Je vous attendais depuis si longtemps… Quoi de plus normal, si tant est que la normalité existe, que je me comporte de manière sympathique et douce avec mon hôte tant espéré ?
Sur ces mots, elle se leva, prit entre les mains un livre posé sur la table que je n’avais pas remarqué jusqu’à présent et se rendit jusqu’à la bibliothèque où elle le rangea dans un rayonnage. Je me levai à mon tour et m’approchai d’elle. Je me rendis alors compte que toute la rangée n’était composée que de romans rédigés par Amélie Nothomb.
─     Appréciez-vous cet écrivain ?
─     Nul vain écrit, mais veines de mots où s’écoulent son monde si riche.
─     Je trouve son style littéraire très intéressant, ses histoires passionnantes et son humour caustique.
─     J’aime… sa finesse. Une femme de grand talent.
 
       A peine eut-elle prononcé ces deux dernières phrases qu’elle se retourna et se dirigea vers le fond de la salle, dans un recoin, où une torche que je n’avais pas aperçu en entrant, jetait aux alentours un halo de lumière qui ondulait. Elle s’approcha d’un chevalet sur lequel était posée une toile vierge. Elle prit dans sa main droite un pinceau à l’état neuf et dans sa main gauche une palette frémissante de couleurs aussi variées qu’un arc-en-ciel. Je me sentis étrangement ému à la vue de cette action, comme si une nuée délurée de papillons chamarrés venait soudain de tourbillonner devant mes yeux étonnés.
─     Aimez-vous faire ça ?
─     J’écris, je dessine, je peins. C’est un exutoire. C’est une catharsis. Qu’il est bon de régurgiter… des roses.
 
       Je la regardai avec encore plus de force, comme si tout de mon être était plongé en son âme. Elle immergea les poils de son pinceau dans le lac d’un rose pivoine et se mit à déposer des caresses langoureuses sur la peau d’ivoire.
 
─     Que peignez-vous d’habitude ?
─     Je n’avais plus peint depuis que j’avais débuté mon attente de vous. Avant, je gravais la perte d’un être cher sur le marbre de mes regrets.
─     Et vous vous êtes retrouvée toute seule alors ?
─     Point seul, je ne suis, puisque votre présence m’est nuance d’abondance. Vous êtes un ami, mon ami, L’ami.
─     Ma foi, je ne sais que trop répondre à cela. Vous m’appréciez donc ?
─     J’apprécie les rares moments passés, dans cette solitude lugubre qui m’habite, avec une personne que j’affectionne.
─     Mais n’avez-vous donc personne d’autre que moi à qui parler ?
─     Il n’y a en cette terre que moi… et des moutons sans bergers. J’aime ces derniers. Reconnaissez cependant avec moi que la discussion avec un quadrupède cotonneux s’avère quelque peu limitée…
─     N’avez-vous donc aucune famille ?
─     Au-delà du temps et par delà l’espace, il règne un cosmos d’êtres que j’aime mais que je n’ai plus vus depuis si longtemps, moi, recluse en cette forteresse intérieure à attendre. Il y a mon père qui est le roi du Continent Oublié, il y a ma mère qui siège à ses côtés dans les volutes de l’amour partagé, il y a ma sœur qui gouverne les saisons au gré des aléas de son cœur et il y a sa fille, ma nièce, dont je garde le souvenir émouvant des rires qu’elle exprimait à chaque fois qu’une musique dansait guillerette dans l’air. Mais, ici, jusqu’à présent, j’étais seule… à attendre. Vous attendre. Et vous voilà désormais.
─      J’ignore ce que je représente pour vous, murmurai-je fortement ému, je n’arrive pas à comprendre pourquoi vous m’attendiez et en quoi ma venue pourrait changer quoi que ce soit à votre situation.
─     En ce moment, dit-elle tout en continuant à peindre, je me crois être dans un stade immense sur la grande scène duquel vous seriez là en train de chanter la mélopée d’un amour naissant… Et je suis en transe.
─     En toute franchise, même si ce que vous me dites-là s’avère tout à fait poétique, je me vois mal chanter puisque je suis un être si introverti que cela confère à l’autisme.
─     L’autisme n’est point maladie mais état d’être… J’aime l’être autiste car il dispose d’un univers si riche qui lui est propre, qui lui est unique, qui lui est infini. Et je plonge alors en lui de telle sorte que je puisse comprendre la plénitude de ses pensées et de ses émois. C’est ainsi, alors, que je saurai l’aimer d’un amour amant.
─     Vous avez donc la capacité de vous introduire dans les pensées des hommes et femmes ?
─     J’aime laisser mon œil divaguer dans les entrailles sentimentales des êtres. Pour autant, je vous l’avoue sans gène, j’aime aussi que l’Autre en vienne à porter son regard à mon égard. Mais je m’égare… Gare à mes errances !
─     Vos errances ont piètre reflet sur les miennes… Je ne sais même pas ce que je suis…
─     Vous êtes… là… pour moi… et moi… pour vous. L’un et l’autre dans la vallée profonde de l’alliance.
─     L’alliance… Je ressens comme la douce pression d’une bague d’or et de lumière que vous seriez en train de me mettre au doigt. C’est ridicule… mais je crois que je commence à vous aimer.
─     L’amour de l’Autre m’est essentiel. C’est pleine essence. Ciel ! Me sentir aimé par vous me fait léviter dans les airs de la satisfaction puis m’envoler dans les cieux de la béatitude.
─     Je le sais, je le sens, je le suis… amoureux de vous.
─     Mais amour me fut meurtrier quand mon amant d’antan m’humilia en me trompant…
─     Sous l’astre roux que je prends comme témoin, je vous le dis, promets, jure : je ne vous tromperai jamais !
─     Viens…
 
       Je me rapprochai d’elle et l’enlaçai en une étreinte de jade et de guimauve. Alors que mon corps se mêlait au sien dans les volutes de la passion naissante, je rouvris les yeux et observai le tableau qu’elle était en train de réaliser. Quelle ne fut pas ma surprise de constater que, sur la toile qui avait été encore vierge quelques minutes plus tôt, deux personnages avaient été peints. Un homme de taille moyenne, quelque peu rondouillard, aux cheveux châtains, aux yeux bleus grands ouverts, enlaçait tendrement une femme plutôt petite, aux formes généreuses et aux  cheveux d’un roux sauvage. Marjolaine nous avait représenté comme nous étions à l’instant, alors que nous ne faisions encore que discuter lorsqu’elle peignait. Toujours bercé par nos cœurs entremêlés, je compris alors que tout cela n’était point la réalité. C’était un songe. Et que cette femme que j’aimais, et que cette femme qui m’aimait, et que de nous n’était que virtualité imaginaire. Je ne faisais qu’un rêve, le rêve d’un espoir concrétisé, d’une vie ressuscitée, d’un amour trouvé, d’une femme qui était plus qu’une belle dame… c’était une belle d’âme…
        Je me réveillai en sursaut. Je me trouvais dans mon lit. De la sueur me dégoulinait sur toute la peau et mon cœur battait à un rythme effréné. Je tremblais de tout mon corps. Les ténèbres régnaient en maîtresses absolues dans ma chambre à coucher et, à travers la croisée, je ne voyais aucune étoile ou lune qui brillait. Je baissai la tête et émis un soupir ténébreux. Un doux soupir fit soudain écho au mien. Je me tournai vers la gauche. Une forme indistincte était allongée sous le drap diaphane. J’avançai la main et le soulevai légèrement : une chevelure rousse foisonnante apparut sous mes yeux étincelants. Le songe s’était fait réalité…
 
Je t’aime
 

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Coup de cœur : 9 / Technique : 12

Commentaires :

pseudo : Iloa

J'ai une nouvelle fois, fait un beau voyage. Merci W pour ta magie.

pseudo : féfée

Un beau fantasme qui soulage le coeur et l'âme. J'ai beaucoup aimé. CDC

pseudo : w

Merci iloa, J'aime t'emporter dans l'onirisme de mes histoires où je puis te câliner de mes mots doux. C'est gentil féfée, Mon coeur et mon âmes volettent actuellement dans les cieux du merveilleux sous la brise légère d'un soupir aimant et aimé...

pseudo : AlOranne

Encore un excellent texte. Et j'aime particulièrement le litre " La Belle d'âme" , joli jeux de mots. Encore un CDC bien mérité.

pseudo : w

AlOranne, c'est plus qu'un jeu de mots, c'est la réalité la plus pure qui soit. Il y a des yeux qui disposent d'un élcat plus brillant que le scintillement des étoiles. Et je les regarde à longueur de journée... Merci pour ton commentaire.

pseudo : damona morrigan

Encore une histoire si bien contée que j'y reviendrais souvent... J'adore l'atmosphère qui y règne... Merci beaucoup à toi, immense CDC

pseudo : lutece

Toujours un plaisir de te lire. Je me plonge avec délice dans tes narrations qui touchent mon âme sensible! Enorme CDC et merci de m'avoir fait rêver une fois de plus en m'emportant dans ton pays merveilleux!

pseudo : w

ma damona, bien heureux que tu sois toujours des nôtres. Oui, c'est un conte dans lequel l'horreur de la mort laisse place au bonheur de l'amour... lutece, pourvoir tef aire rêver est le plus beau de mes songes. Je vous embrasse toutes deux.

pseudo : damona morrigan

En tant que fan, il est de mon devoir de venir lire tes textes... Moi aussi je t'embrasse !