Jalousie - 02/07/08

L'astre céleste envie l'éclat de tes prunelles,
Il semble rafraîchi, vu ton âtre brûlant
Qui émane ravi de tes eaux corporelles,
Quand le désir s'immerge en ton corps pétulant.

L'océan déchaîné ne murmure qu'un chant
Face au raz de marée que pleut ta mer charnelle,
Sur ta perle irisée des folies du couchant,
L'astre céleste envie l'éclat de tes prunelles.

En tentant d'amarrer sa douce ritournelle,
Éole s'est brisé dans ton souffle hululant,
Son alizé fané sur ta bouche chancelle,
Il semble rafraîchi, vu ton âtre brûlant.

L'air déchoit son maelström, l'horizon pour carcan,
À l'ivresse adorée que ton nimbe nivelle,
La terre en ses geysers pleure sur tout volcan,
Qui émane ravi de tes eaux corporelles.

Sens ! Le mièvre parfum de la rose éternelle,
Soumis à la flaveur de l'effluve ambulant
Il distille l'odeur de nos amours cannelles,
Quand le désir s'immerge en ton corps pétulant.

Brûle en braises pourprées cette flamme fidèle
Allumée en nos cœurs à l'aube des enfants
Aux abords des lueurs de notre âme aquarelle.
~
Puisque ses rayons d'or se savent pantelants
L'astre céleste envie l'éclat de tes prunelles
Il semble rafraîchi, vu ton âtre brûlant.