Blancs, sur une face, et d'une forme très pure, comme des coupes japonaises, mauves, sur l'autre face, les pétales de magnolia jonchent le sol : le Temps est à l'oeuvre.
La rouille les envahit, peu à peu, comme, le jour venu, la mécanique de nos corps, elle-même,, sera enrayée, et comme la nuit envahira notre cerveau.
Restent, dans les branches, les fleurs encore intactes, que le Temps déplie, comme pour fouiller, avec indiscrétion, leurs coeurs, et qui, en fin d'après-midi, diffuseront encore, dans l'air tiède, une fragrance d'éternité.
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Style : Poème | Par michelconrad | Voir tous ses textes | Visite : 443
Coup de cœur : 8 / Technique : 9
Commentaires :
pseudo : w
Un magnifique texte emprunt d'une poésie naturelle où les lfeurs font corps avec.... notre corps. CDC
pseudo : Iloa
Cela me rappelle une promenade dans un jardin Japonais. Un moment intense...Merci à toi !
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