Ceci est un poème dont les mots viennent tout droit du coeur et de l'esprit. Vous ne le comprendrez sûrement pas, car il fait référence à une maladie rare dont je suis victime, et de l'opinion des gens face à ce fléau. Bref, un texte composé uniquement ou presque de métaphores.
Il est une plaine aux couleurs du mérite,
Où rires d’enfants et cris glaçants s’agitent,
D’un mystère commun aux adipeux gâtés,
Et leurs blondins de chair tout enrobés,
Et dansent des vagues aux remous barboteurs,
Qui aux regards désignés de banals penseurs,
Se fendent d’un pied-de-nez vêtu de liberté,
Offrande à l’anarchie qui jusqu’alors dormait,
Dans l’odeur brumeuse des matinées d’hiver,
S’exécute la douloureuse cancanière,
Quand la future pendule de la déchéance,
Sonne la brisure qu’annonce l’aiguisée sentence,
L’achevant temps s’arbore abominant,
Seulement vieillissant et sans talent,
Mon cœur le sait, en dépit d’idées niaises,
Qu’il est une fée, qu’il est ma glaise.
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Style : Poème | Par Valdel | Voir tous ses textes | Visite : 456
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