Face à la réalité
Il traîne tant bien que mal sa carcasse mutilée
Dans les décombres de sa ville ravagée
Cherchant à se frayer un chemin
Parmi les corps de ses parents et voisins
Petit corps blessé tu ne pleures pas ?
Mais qu'adviendra t-il de toi ?
Tu te blottis dans un coin, perdu
Serrant contre toi ta peluche qui a survécue
Tu te forces à garder ouvert tes yeux pâles
Faisant face à ce monde brutal
Subissant la connerie humaine
Petit innoncent qui ne connait pas la haine
Tu souffres mais tu ne le dis pas
Ton sang coule mais tu ne le vois pas
Luttant pour ne pas fermer les yeux
Tu te souviens des jours heureux
Oubliant un instant cette vie fétide
Et ton corps qui lentement se vide
Ne luttant plus tes paupières se ferment doucement
Ton coeur s'arrête de battre au dernier bombardement
Dans quelques jours on proclamera la paix
Mais toi tu ne te réveilleras jamais
Devrais avoir peur de demain ?
Ou de dormir d'un sommeil serein
Enfaite j'essaie de voir en chaque âme
Autre chose que l'infâme
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Style : Poème | Par AlOranne | Voir tous ses textes | Visite : 278
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Il y a une diffrence entre le chaos et le néant. Et cette différence c'est... la souffrance !
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