Je me rappelle, oui, ça y est, je me souviens bien
Vous avez ce froncement de paupières
Vous monsieur, celui dont je parle sans cesse
Comme d’autres d’ailleurs
Mais vous, c’est occasionnel, et si j’en parle, c’est que c’est merveilleux
Je parle de rien, mais quand cela parle de vous, c’est toujours beau
Donc il y a le soleil et le ciel bleu, et vous, et vos yeux qui se froncent
Et votre regard dans le rétro qui ne me quitte plus
Et la route devant vous que vous regardez à peine
Et moi qui suis là, assise à l’arrière
L’émotion partout, l’amour dedans, l’amour dehors
Sur les plaines, posé sur les couleurs du sable
Il y a la musique qui s’enchaîne
Et la voix de cet autre homme qui vous parle
Il n’y a que vous et moi, notre amour dans le paysage
Il y a le pays, celui que l’on aime
Son odeur indécente, ses parfums violents
Il y a votre peau qui est chaude, chaleureuse, qui me plaît
Il y a moi qui vous veut jusqu’à en vomir
Il y a la sueur harcelante, l’envie, la soif
Dans ce bled il y a la vitesse, la fougue, la passion…
La liberté
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Style : Poème | Par batoule | Voir tous ses textes | Visite : 406
Coup de cœur : 7 / Technique : 5
Commentaires :
pseudo : féfée
Beaucoup de ressentis, et beaucoup de plaisir à te lire ! CDC
pseudo : PHIL
oups!!!quelle puissance dans ce poème, des mots qui accrochent un max CDC
pseudo : batoule
Merci, ça me fait plaisir que vous ayez aimé Féfée et Phil !
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