Il pleut sur les fleurs.
Ma mère me prend dans ses bras et je pleurs.
Un papillon vol, de la lumière sur les ailes.
Un bruit dans le ciel, c’est le soleil qui dit je t’aime.
J’ai des questions plein la tête. Mais aucunes réponses concrètent.
Et j’oublis.
Quelques images me reviennent, des étoiles sur les nuages.
Une fille qui nage.
Ma mémoire est en pilotage automatique, je ne contrôle plus rien.
Elle vogue de-ci-delà, sans ce souvenir de toi.
J’ai tout écris, j’ai tout gardé. Mais chaque mot me semble étranger.
Chaque souvenir ne m’appartient pas.
J’ai froid à l’intérieur de moi.
Chaque larme que tu verses, mon cœur percent.
Pourtant je ne te reconnais pas. Et c’est là un grand désarroi.
Ma femme, me dit on. Je ne connais même pas ton prénom.
Ou peut être que si, mais trop loin dans ma tête,
J’en oublie que tu me répète, un je t’aime perpétuelle.
Pardonne moi, tout cela.
T’oublier je ne voulais pas.
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Style : Poème | Par Luna-lune | Voir tous ses textes | Visite : 503
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pseudo : Allover
Nous sommes mnésique: La vie n'est que reconnaissance, évocations et reconstruction. Quand la mémoire joue des tours, on se rend compte de l'éphémère que contiennent nos toujours. cdc
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