Je l’avais dans la peau,
Au creux de mes os.
Chaque parcelle de son être,
Me faisaient paraitre,
Encore plus belle qu’une goute glissant sur la fenêtre.
Je lui appartenais,
Comme la lune appartient au ciel,
Comme un ange porte ces ailes.
Mais dans le feu de ces yeux,
Je voyais bien qu’il était mal sain.
Qu’il n’était pas celui qu’il disait.
Le diable en personne,
Sous ces faux semblants,
Aux soleils rayonne,
Comme le plus pure des amants.
Assommé par l’amour que je lui portais,
Je suis devenu complice de ces méfais.
Il a brisé, tailladé tout ce que j’avais,
Et m’a laissé seul,
Monstre qu’il était.
Je me suis réveillé dans une cacophonie de cris,
Ou plus rien ne s’emblais être en vie.
Le diable avait ouvert la porte des Enfer,
Je ne suis plus rien, désormais, sur cette terre.
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Style : Poème | Par Luna-lune | Voir tous ses textes | Visite : 442
Coup de cœur : 7 / Technique : 10
Commentaires :
pseudo : w
en te lisant, je me rends compte que tu es... toi ! Ce qui s'avère le plus important à mon sens. Et ce que tu écris me semble toujours emprunt d'une amertume amoureuse tout à fait fascinante. Je te félicite pour ce texte et t'embrasse très fort. A bientôt. Bisous.
pseudo : Luna-lune
Merci du fond du coeur
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