Au loin, les voitures vrombissaient
La pollution régnait
Pesante mais comme un parfum
Malsain qui, au gré du vent,
S'en allait.
Dans la cour de la cité,
Un ballon solitaire, roulait
Entre les pieds agités
Et les jambes agiles des petits footballeurs
Les rugissements de ceux-ci me firent voyager
En Afrique, dans ce désert bondé,
D'honnêtes gens et de bêtes sublimes
Un garçon sur un vélo passait
Furtivement entre ses artistes méconnus
De la rue, semblable à un coursier
Au-dessus de leurs têtes,
Résonnaient tels des néons,
Les foyers, discussions, cris et néons
De toutes sortes d'appareils :
La télévision où la famille
Etait réunie, vibrait unie
Dans une tautologie
Chacun tiraillé de l'intérieur,
S'exprimait haut et fort
Les "mammas africaines"
Montaient dans les aigus
Et les mâles, fiers
Comme des coqs et majestueux
Comme des rois, tentaient
De s'imposer ...
Les lumières de la ville
Entouraient les familles
Mais au-dessus de nos têtes,
Plus vertueuses et divines,
S'élevaient les étoiles,
Si fixes vues du ciel qu'on les croirait éteintes.
Mignardise
"Des quatre coins du globe, nos vies se ressemblent"
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Style : autre | Par Mignardise 974 | Voir tous ses textes | Visite : 151
Coup de cœur : 7 / Technique : 8
Commentaires :
pseudo : PHIL
une belle leçon de philosophie que ce poèmes, touché!!!! CDC
pseudo : féfée
Magnifique, vivant, profond, j'ai adoré ! Enorme CDC
pseudo : Mignardise 974
Merci à vous deux pour vos coms que j'apprécie toujours autant =)
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