C’est con tu vois, mais tu me manques déjà. Non, non je sais bien qu’on vient de ce quitté. Je parle pas de ça. Je parle de toi. De toi et moi. Tu vois, quand tu es partis j’ai fais semblant que tout allais bien. Comme si ça ne me touchais pas, je me suis mentis à moi-même pour ne pas voir que j’avais mal. Un mal de toi si fort, que j’ai la sensation d’avoir le cœur en miette. Il y a des bout épare, ils trainent parterre. On les piétine C’est si froid et noir. Et puis je fais semblant, et puis je souris. C’est si faux. Et là, tu reviens, tu reviens et dans ma poitrine c’est tout chaud. Comme du soleil dans le cœur. Et ton parfum m’enivre, et mon cœur a l’illusion de ce recollé. Ca fais comme un pot brisé, mais à l’envers. Les morceaux volent et s’imbrique d’eux même. Et je souri, pour du vrai. Parce que je t’aime si fort en réalité, et que je me l’avoue enfin. Et ça fais du bien.

Tout ça n’est qu’illusion.

Tu vois, malheureusement, ce qu’on dit est vrai. "Aimer quelqu'un c'est quand on s'aperçoit que la seule personne qui peut vous combler est celle qui vous fait du mal." Parc que tu repars. Encore et dans mon cœur tout est froid. Tu es la seule personne que je veux. Et la seule que je hais à m’en faire mal. Parce que tu me démolie à chaque fois. A coup d’espoir. C’est si futile, si bête de ma part. Je me force à ne rien espérer de toi, mais j’y arrive pas. Je te connais trop bien, tu me brises, me recolle, pour me faire tomber d’encore plus haut. Et j’ai tellement besoin de toi, que malgré ça, je t’invite dans mes bras. Je me plonge tout entière dans cette relation noir, douloureuse. Je coule. Et tu le vois pas. Mais tu me manques.

J’en ai le cœur au bord des yeux. Il saigne de toi. Ça brûle, ça pique. Ça me déchire.

Alors oui, tu me manques, oui. Oui. Tu me manques déjà.