La longère au volet cassé par AlOranne
La longère au volet cassé
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Je me souviens de ces innombrables journées d'été
Quand je lisais à l'ombre du chêne pédonculé Souvent, je relevais la tête un peu hagarde Sentant qu'il fallait que je te regarde L'antique portail de bois s'ouvrait Sur un champs où des herbes folles poussaient Ta bâtisse ligérienne existe encore aujourd'hui Camouflée par cette faune qui t'envahit Les lézards bronzaient sur ta chaude façade Et au moindre bruissement se réfugiaient dans le lière Le chat pansu achevait sa brève promenade En assoupissant sa fureur meurtrière Pourpre et nacarat s'entrelaçaient lentement Le crépuscule jouait avec tes courbes anguleuses Créant des ombres et silhouettes mystérieuses Qui m'effrayaient lorsque j'étais enfant Je me réfugiais alors dans ton alcôve immense Me protégeant de mes peurs enfantines Je me plaisais à écouter le silence Qui encore aujourd'hui me fascine Je me surprends souvent Du haut de mes dix sept ans A m'émerveiller devant toi longuement Gardienne de mes mille et un secrets |
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Style : Poème | Par AlOranne | Voir tous ses textes | Visite : 269
Coup de cœur : 7 / Technique : 10
Commentaires :
pseudo : PHIL
de charmants souvenir qui nous valent un poème qui ne l'est pas moins CDC
pseudo : lutece
Magnifique! j'ai adoré lire ce texte profond et merveilleusement écrit! CDC
pseudo : étéop
Texte merveilleux J'aimerai que tu viennes déposer tes textes sur ce site www.palmiereveur.tk et faire connaitre ton talent d'artiste et ton site perso pour bien être positionné dan les moteurs de recherche Amities!
