Une chanson si simple à écouter,

Elle ne me fait pas mal celle ci,

Je ne me perds pas quand je la laisse faire.

Je veux voir le son, le toucher,

Caresser son dos vrombissant.

Le laisser vivre contre moi.

J'ai ce don.

Peu de gens comprennent,

Ce qui devraient être naturel,

Et ma patience arrive à expiration.

Je sens un suc inconnu et brulant immerger mon cerveau,

L'emprisonner dans des filets baveux,

Fais de sperme et de sucre.

Ma vie est une petite salope.

Je deviens l'ombre de moi même,

Sur cette place inconfortable.

L'âppat du gain, l'orgueil sexuel, un semblant de science infuse...

Le ridicule a finit le travail.

A présent nous voila déshumanisé.

En proie aux vautours qui chaque années descendent un peu plus au dessus de nos têtes.

Auront'ils peur de se rendre malade avec notre viande mensongère ?

Avaleront'ils jusqu'au dernier morceau, la gangrène et la peste ?

Je n'ai rien fait,

Je ne savais pas quoi faire.

Coupable comme les autres.

Je revois encore cet homme crasseux,

Fixant le mur de ses yeux vitreux.

Ses dessous inondé d'urine l'excite et le trouble.

Il se touche frénétiquement.

Et sursaute comme un minable.

Il est seul depuis trop longtemps et refuse de me regarder.

Je le vois se toucher avec cette perruque sale et sèche.

Un Apocalypse.

Je vois toute l'absurdité du monde,

Je ne sais voir que ça.

Une pensée pour lui et son hypocrisie.

Regarde, c'est si simple d'être écoeuré.

L'homme crasseux fixe le sol avec attention,

Il semblerait que les cafards se régalent,

Du fruit de la jouissance étalé entre ses jambes.

Il se met à rire et me parle.

La lueur alentour m'offrant une contemplation de tout ces défauts physique :

" Ne ris pas et prends pitié de moi, vois à quoi j'en suis réduis pour me sentir exister".