Il est des heures où je me sens inutile et vide,
Juste sans contenance ni sentiment.
De t'avoir trop pleurée, mon cœur est devenu aride.
Je m'inquiète, attend impatiemment...
Dans le vague, engloutie par mes pensées,
Les bras cerclant mes genoux, mon esprit est prisonnier.
Mon âme dans le brouillard est piégée.
Ma main s'attarde à la surface de l'ondée.
Elle patiente presque hésitante.
Elle sait qu'elle ne te reverra pas, tu ne reviendras pas...
Pourtant, elle regrette sa plume tremblante,
Celle qui te griffonnait quelques mots, rien que pour toi.
Je me remémore la vie que tu as eue,
Finis par me faire une raison...
Tu en a certainement beaucoup vu,
C'est pourquoi ma main écrit cette oraison...
Ari07
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Style : Poème | Par Ari07 | Voir tous ses textes | Visite : 507
Coup de cœur : 7 / Technique : 10
Commentaires :
pseudo : féfée
Magnifiquement triste. CDC
pseudo : Mignardise 974
waouh ! Bravo ! c'est vraiment magnifique ! CDC
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