Jardin secrets
Jardins secrets
Au milieu des jets d'eaux de la Villa d'Este
Dégoulinent les larmes tranquilles
Dont on ne sais plus si elles expriment tristesse
Ou joie. Et dans l'allée moussue, grincent les graviers
Jusqu'au banc secourable où se posent les elfes.
Sois sage ô mon bonheur et tiens-toi
Plus tranquille au milieu de fourrés. Cache-toi.
Je t'entendrai toujours froisser les ramures odorantes.
Au printemps, les fleurs frémiront sur ton passage,
L'automne tes pas crisseront sur les feuilles mortes.
Mes épaules nues dans la brise frémissent à ton approche.
Tu piaules. Les cheveux ont perçu ta présence.
En longs frissons craintifs, ils accueillent tes lèvres.
Voletant jusqu'à ton front, les mèches caressantes
Murmurent les mots que je ne saurais dire.
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Style : Poème | Par Anne Mordred | Voir tous ses textes | Visite : 286
Coup de cœur : 7
/ Technique : 7
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