J' avance sur ce sentier couvert de feuille jaunit par l' automne.
Le crépitement de mes pas déchire le silence de cette journée
glacée par la torpeur des mortels. Mais la douceur de ta main
desserre l' étreinte sénile du temps bleutée par les glaces de la mort.

Les chênes qui bordent notre chemin semblent tisser une
couverture d' où s' échappe de faibles rayons de lumière
qui viennent éclairer ton visage adoucit par ton sourire.

Les vents tumultueux épouvantent ta chevelure assombrit
par les pigments de la nuit;elle fouette le pendule de
mon cœur qui bascule au rythme des battements de la vie.

La majestueuse majuscule de mon amour ressuscite à
chacun de tes sourires,parenthèse délicieuse que
l' on ne voudrait jamais refermer.

Ces mots sont une peinture littéraire qui dessine
en moi une insaisissable enviede te voir me guider
dans les méandres alchimistes de la confusion des sens.

Ce sentier se termine sur le combat envoutant de mésanges
virevoltantes qui ont égaré nos regards dans l' immensité
sans frontière du bonheur conjugué à deux...