Enfant de vieux songes millénaires,
sentant la queue d' orange et la poussière.
Souillé par le feu du fouet de Cerbère
gardien du tumulte de la porte des Enfers.
Les larmes des siècles au gout d' érable,
nectar scintillant coulant d' un vieil arbre
donne à mon bout d' infini, l' agréable
empreinte adoucie par des plumes de marbre.
L' étoile sur laquelle je m' ennuie
suspendue à la joue de la nuit
éclaire cette vitre fumée par la suie
et la triste silhouette que je suis.
Oppressés par des ténèbres d' argent
une écharpe de cristaux enneigeant
enrobent chacun de mes sentiments
de chant du fol espoir envoutant.
Mon poème, un cri qui déchire ces feuilles de nuit
car je suis né dans la fange, j' en ai même la couleur.
Alors laissez-moi devenir cet Homme que je suis
pétillant de rêves candides écrient en vers sauteurs.
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Style : Poème | Par Magicmom30200 | Voir tous ses textes | Visite : 913
Coup de cœur : 8 / Technique : 8
Commentaires :
pseudo : monalisa
BRAVO, l'énigme d'une larme coulant sur la joue des siècles est une merveille du verbe bien écrit. Je l'ai lu en écoutant le groupe "Énigma" qui me transporte dans ton monde des songes millénaires.Merci
pseudo : Yinyang
Belle prose poétique... J'aime les images évoquées, le style est riche mais léger, ça reste fluide donc agréable :)
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