Mais qui es-tu pour m'avoir envoûté de cette façon, de faire revivre l'infime partie de moi qui avait sombrée ? Tu sais, je vais réellement finir par croire au hasard. A la chose qui n'arrive jamais où on ne l'attend. A une rencontre, sur laquelle, jamais, oh grand jamais, je n'aurais parié. Et j'aurais eu tort. Tort de ne pas avoir vu en toi toutes les choses que tu renfermes. Tort aussi, d'avoir fermé les yeux alors qu'à cet instant, j'aurais dû les ouvrir. Mais j'ai eu au moins l'agréable surprise. Et c'est une sacrée claque, une putain de claque. Tu es juste la personne qui me donne envie de faire confiance aveuglement, d'aimer et de construire un monde avec toi. Que je connais depuis peu, mais que j'ai envie de serrer contre mon coeur. Un truc de fou, en gros. Qui parait tellement simple pourtant. Au fil des jours, je te regarde d'une autre manière, est-ce ça, l'amour ? J'ai envie de passer mes doigts dans tes boucles, de te couver du regard, de te prendre la main. Des gestes si banals. Et moi, toujours si pressée, je veux enfin prendre mon temps, pour ne pas tout gâcher, comme s'il y avait quelque chose de plus. Je n'imagine même plus le futur, je vis au présent, et profite de tous les sourires, les joies, les réconforts, que tu peux m'offrir. Toutes ses attentions qui me font fondre. J'ai vraiment l'impression de vivre en harmonie avec toi. Je devrais peser mes mots, prendre garde, ne pas m'emballer, mais j'ai comme la sensation que ce serait nier l'évidence. Et c'est encore différent d'avant. Une nouvelle page à écrire, un nouveau bouton de fleur qui éclot, une renaissance, une main qui se tend. Je suis heureuse pour peu, je me contente de rien, mais tu as ce petit je ne sais quoi qui semble raviver une flamme qui a faillit s'éteindre. J'aurais envie de me jeter dans tes bras, et ne plus avoir besoin d'un prétexte. Quand j'ai eu ma main dans les tiennes, mon coeur a semblé faire un bond, j'avais froid, certes, mais l'intérieur de moi se consumait. J'ai posé ma tête sur ton épaule, comme si elle y avait eu sa place, naturellement. Par réflexe. J'ai eu peur, malgré tout, d'avoir fait une bêtise, mais je l'ai laissée, pour suivre l'instinct qui m'y poussait. Quand on a entremêlé nos doigts, je n'ai pas osé te regarder mais j'étais complète. Tu as débarqué si vite, que j'ai les jetons, mais une confiance en nos sentiments qui est maladive. Je sais que je ne devrais pas, mais c'est incontournable et je ne sais pas ce qu'il m'arrive. Je suis perdue, mais tu es là, avec moi. J'aurais tant de choses à te dire, que les mots se bousculent. On dirait un rêve, mais ne se réveille-t-on pas un jour ? Tout est plein de "mais", comme si j'avais tout à refaire, mais je le ferais avec toi, cette fois-ci. C'est un espoir, une promesse, de la magie que je voudrais voir se réaliser.
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Style : Poème | Par Mancini Armelle | Voir tous ses textes | Visite : 337
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