Qui a déjà réfléchi en mangeant des spaghettis
S'en souvient toute sa vie
Qui a déjà pleuré toutes les larmes de son cœur
En garde en lui une trace impérissable
Mais qui a déjà aimé à en devenir fou
Ne se souvient de rien car la folie est plus forte
Face à elle l'homme n'est pas grand-chose
Son ampleur sur lui est plus importante
Que ce que l'on veut bien admettre
En vérité comme mon prof de philo aimait à le dire :
On est tous malades, seulement parmi nous
Il y a ceux qui le savent, et les autres...
Ces derniers sont les plus vulnérables
Car ils ne soupçonneront pas sa présence
S'insinuer insensiblement en eux
Moi, chaque jour je la ressens
La folie m'habite, j'en ai conscience
Et je l'admets, j'en n'ai plus honte
Cela devient presque une fierté
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Style : Pensée | Par Batoule | Voir tous ses textes | Visite : 483
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Commentaires :
pseudo : rose des sables
c est tres bien dit
pseudo : stefy
j'adore!! trés belle définition de la folie.
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