Première contraction !!!

C’est maintenant, tout de suite !!!

Deuxième contraction !!!

Elle n’aura plus d’attente interminable avant de voir le fruit de son amour.

Son bébé, son bébé, dans quelques instants seulement. Son amour, Son bébé…

Troisième contraction !!!

La douleur

La joie

Quatrième !!!

Le papa n’est toujours pas là !!!

Cinquième, sixième, septième  ….

Tellement qu’elle ne conte plus, juste la douleur et l’envie …

Un trop plein d’amour, près a explosé et …. 

ENFIN!.... Enfin, il est là. Elle sent son corps mouillé sur elle, sa chaleur, son poids. Elle rayonne de bonheur, c’est yeux pleur de soulagement. Elle attend son premier crie et puis non, il y a quelque chose d’anormale. Pas de crie, pas de chaleur, pas de mouvement, pas de battement de cœur. Le silence………… Rien n’a par le vide et le silence.  Et puis tout repart autour d’elle, les corps bougent et le sien reste inerte.

Elle s’affole, crie son nom -qu’elle avait soigneusement choisit, il y a des mois de cela-. Son cœur bat la chamade tendit que le sien n’émet aucun battement. On le lui prend des mains, on lui enlève son enfant. On lui vole son amour.

Et toujours pas de crie, pas de bruit qui indique qu’un poumon se remplie d’aire. Pas de battement de cœur prouvant que son enfant vie.

Tandis que la jeune femme pleure sur la table, en suppliant le médecin du lui dire ce qui se passe, de lui expliquer pourquoi son enfant a elle ne veut pas respirer ? Pourquoi il ne veut pas rester dans les bras de sa maman, bien au chaud sur son corps, enveloppé de son amour, le médecin se bat lui aussi pour faire respirer le magnifique nouveau né. Et toujours rien n’a par le silence d’un cœur mort avant d’avoir vécu.

Alors doucement le médecin se tourne vers la jeune fille qui ne pleure plus de joie mais de panique. Il la regarde dans les yeux et ouvre la bouche, mais aucun son n’en sort, juste une grande tristesse peinte sur son visage. Et la maman du nourrisson crie, pleure, hurle son malheur. Elle  le supplie de lui mentir, de lui dire qu’il vit, que son petit cœur d’enfant bat, que son fils est beau et en pleine santé. Mais le médecin ne peut lui mentir. Il place alors le poupon dans ces bras et se retourne pour leur laisser un peut d’intimité.

Et la maman pleur, pleur sans s’arrêter, ne pouvant quitter son fils des yeux. Caressent ces doux cheveux d’ange, inondant son petit corps de grosses larmes, le secouant de tremblement incontrôlé. Elle le serrant si fort que la jointure de ces doigts en devient blanche.

Puis une porte s’ouvre, et le papa fait son apparition, encore tout tremblant de l’excitation d’avoir un bébé et du désespoir de l’avoir perdu. La maman ne peut toujours pas lever les yeux,  ne trouve rien d’autre à dire que :

« On la perdu, perdu. Comme on perd ces clefs de voitures, ou son portefeuille, tu ne trouve pas que cette expression est atroce ? »

Puis elle redouble ces pleurs et le père ne trouve rein d’autre à faire que la prendre dans ces bras et regarder son poupon dormi de son premier et dernier sommeil.

C’est ainsi que cette nouvelle famille perdit le plus beau cadeau que la vie leur eu donné, ainsi que leur innocence et leur joie de vivre.

Après ça, les deux parents ne seront jamais plus comme avant. Bien sure ils auront d’autres enfants, bien sure ils se remettront à sourire et même a rire. Mais leur cœur restera à jamais détruit par leur premier amour, leur bébé, mort avant d’avoir vécu.