Le matin, près de toi,
C’est l’aube qui délire,
La nuit emprisonnée
Par les volets fermés,
Les parfums de ton corps,
Et tes petits soupirs,
Qui font de ta présence,
Un monde empoisonné.
Je garde encore en moi,
Le goût de tes baisers,
Le toucher de tes mains,
Sur mon cœur fatigué
Et les cris que ta bouche,
Répète toujours en boucle,
Comme le grésillement,
D’un vieux disque rayé.
Le soleil impatient,
Va entrer dans la chambre
Et l’air frais de la rue,
Veut toujours purifier,
Les odeurs de nos luttes,
Que la nuit a laissées.
Comment garder en moi,
La trace d’un sourire
Ou les bruits assourdis,
D’un plaisir dépassé ?
Ma main, en tâtonnant,
Remarque ton absence.
Dans le lit près de moi.
Ton départ a creusé,
Un gouffre si profond,
Un vertige, un malaise,
Qui ont clos pour toujours,
Mes espoirs insensés.
"Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur est interdite"
Style : Poème | Par poete83 | Voir tous ses textes | Visite : 243
Coup de cœur : 11 / Technique : 9
Commentaires :
pseudo : Iloa
Triste, très joliment exprimé...Cdc !
pseudo : féfée
Déchirant, et très expressif ! Gros CDC
pseudo : jessica6463
Admiration pour ce poèmes qui transmet beaucoup de sensations ! Et aussi pour cette belle répartie entre le sensuel et l'émotionel ! CDC
pseudo : malone
wow c'est très très beau, vraiment charmé par ton poème l'ami... CDC et au plaizir...
pseudo : malone
wow c'est très très beau, vraiment charmé par ton poème l'ami... CDC et au plaizir...
pseudo : poete83
Merci pour tous vos messages.
Nombre de visites : 54055