J'aurais aimé que tu sentes comme j'ai mal au fond , au fond de moi... Que tu ouvres les yeux sur nous , sur moi , que tu fasses encore tourner mon monde en tes paumes si délicieuses comme un caroussel parisien. J'aurais aimé que cela ne se finisse jamais , qu'il n'y ai pas ce point noir à côté de notre histoire. J'aurais aimé que tu continues tes mots doux , tes baisers dans le cou , que notre page ne prenne pas la pluie , que l'encre ne se fane pas , pas comme ça. Toutes ses heures passées à refaire le monde à notre façon , à imaginer notre maison , à imaginer nos enfants dans le jardin riant à s'en faire pêter les poumons , notre avenir.. Toutes tes perpétuelles manies qui m'agaçaient tant , tes petites crises enfantines me manquent atrocement. Te rends tu compte au moins que tu m'as arraché le coeur , que tu l'as piétiné de tous les côtés , souillé par tes mensonges , tué par un seul mot , un seul : Adieu.. ? Tu ne te rends pas compte non de l'impact que cela a produit ; mélanger alcool et médicaments pour oublier , pour ne plus penser , pour ne plus t'avoir dans la tête un moment , j'en suis rendue à cela : à me torturer l'esprit , à me bousiller la chair , les entrailles.  Tu es partis , envolé comme de la cendre dans un cendrier , comme un arc en ciel après la pluie en laissant derrière toi une petite fille aux allures de grande dame défoncée avec une entaille dans la peau devenue petit à petit un trou béant en pleine poitrine , comme une plaie incicatrisable dans le coeur.. Il a suffit d'une demi seconde pour que tu fasses de ma vie un enfer et tu t'en laves les mains et moi je te pleure dans cet évier sal..