Je connais la noirceur dont mon âme est éprise,
Je connais la splendeur de mes rêves damnés ;
J’ai versé trop de sang sur un roi de pierre grise…
Insultez-moi, mortels : je vous sais condamnés.
J’ai perdu mes remords dans le cœur d’une église,
Ne vous approchez pas, Archanges mutilés !
Innocence, vertu, loin de vous je m’enlise,
Qu’importent vos sermons ? Mes bourreaux sont ailés.
Plus personne à présent ne pourra me sauver ;
O sublime tourment, ô cruelle folie !
Le bûcher n’est pas loin pour qui sait le trouver.
Ce n’est pas par le feu que je meurs doucement :
Qu’importait le poison, j’ai bu jusqu’à la lie
Ce qu’un noir Séraphin me donna tendrement.
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Style : Poème | Par Gabrielle. | Voir tous ses textes | Visite : 250
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pseudo : Karoloth
J'aime bien. cdc.
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