Le village
Tremblez, braves gens, la rumeur est à vos portes.
Elle vous meurtrira, si le vent ne l'emporte.
Et le vent frémissant dit : " Mon Dieu, quel effroi
Que tous ces pauvres gens sont dépourvus de foi !
Ils guettent leur voisin et sèment sur sa route,
Des graviers galopins ayant le vent en poupe.
Et pierres par ici, poutres dans l'au-delà,
La rumeur qui s'étend, jamais ne s'éteindra.
Elle a des airs ainsi, il semble comme ça...
Elle n'est pas d'ici, lui s'en vient de par là..."
Même si elle tend à l'autre ses deux bras,
C'est certain, elle attend plus qu'il ne lui rendra.
Il faut aimer pourtant dans ce monde imparfait,
Pour vivre tant et tant, bien au-delà des faits.
Tremblez, braves gens, la rumeur est à vos portes.
Elle vous meurtrira, si le vent ne l'emporte.
Mais le vent chasse tout ce qui trouble la vie
Et devant son courroux, s'enfuient tous les impies.
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Style : Poème | Par ALIX | Voir tous ses textes | Visite : 1050
Coup de cœur : 10 / Technique : 8
Commentaires :
pseudo : Blanche Plume
J'adore ! Quelle vérité... !
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