Il y a de ses blessures qui ne se referment pas.

Les douleurs qui pleur en dedans.

Et les écorchures qui font couler le plasma.

Le spleen du matin occultant les oiseaux chantant.

Il y a des heures plainent de chagrins.

Le crissement de la craie sur le tableau.

Les jours ou le ciel n'est pas sereins.

Pourquoi se torturer le cerveau.

Il y a trois mots sifflant.

Comme une balle tirée

En pleine tête à bout portant.

 En lettre de sang à jamais gravé.

Il y a trois lettres comme solution.

Seul issu à cette impasse.

La mort  dans une expulsion.

Un destin devenu salace.

Il y a la vie qui nous torture

Un peu plus chaque jour.

Arrachant nos points de suture.

Coincé sous le vol des vautours.

Il y a se « S » qui n’arrête pas de tourner.

Une lame ouvrant la porte à l’hémoglobine.

Sortir de ces marécages qui n’ont cesse de nous torturer.

Fuir au loin peut être jusqu’en chine.

Malgré tout se dire que la vie est belle et qu’elle vaut le coup d’être vécu.

Xav