Un petit rien. Une pensée, un souvenir. Juste un bout de toi qui reviens parfois. J’ai dans le cœur ton odeur. J’ai dans la peau, un peu de la tienne. Mais rien qui te retienne. Ca fait si longtemps que parfois, je me demande si c’est toi que j’aime, ou l’idée que je me fais de toi. Tu sais, comme quelqu’un que l’on connaît vraiment et qui dois partir. Quand on pense à lui, c’est toujours différent de la réalité. Idéalisé. Seulement toi, je ne te connais pas. Alors comment faire pour savoir qui tu es. Qui tu as été. Qui tu aurais été. J’ai dans la tête des images de tes bras et qu’une envie me blottir contre toi. Et tu n’es pas là. Jamais.
Ce faire à l’idée pour avance. Oublié que tu me manque. Parfois. Ca me démange, j’ai envie de crier, de te détester. Pour oublier que c’est moi que je déteste de tant vouloir autant. Après tout, tu n’as rien fais, tu n’as pas voulu ce qui est arrivé. Tu n’as pas souhaité nous quitter. Mais tu n’es pas là. J’ai un manque de toi. De ta voix. Comment était-elle ? Je m’en souviens plus. Comment oublier ca, comment ai-je fais pour t’oublier toi. Des vagues d’eau salée viennent s’échouer sur le bord de mes yeux, puis glisse lentement le long de mon cou, pour s’enfouir dans mon cœur. Ca fait des trous, des trous de toi.
Chaque photo me brûle les rétines, ca pique, ca démange. Ca par en fumé blanche. Je voudrais te pardonner, mais j’peux pas. J’oublie pas que t’es plus là. J’oublie pas quand je le vois sans toi. Quand parfois il parle de toi, il y à comme de la nostalgie dans son regard. Un manque de toi, comme moi.
Quand j’ouvre le coffret de tes secrets, là où tu gardais tout tes trésors. Il y a une bouffé de ton parfum qui sens échappe, ca s’attaque directement à mon nez et en une seconde tout disparait. Les restes de toi, les restes d’un « nous » qui n’existe pas. Y a plus d’image, y a plus de souvenir, plus rien que me rattache.
Je voudrais te dire que je ne t’oublis pas, mais ca serais mentir puisque déjà je ne me souviens pas. Mais je te promets, qu’à tout jamais tu seras là, bien au chaud dans mes os. Juste à côté de mon cœur, entre mes poumons et lui. C’est toi qui le fais battre, c’est toi qui m’aide à respirer, à tenir.
Je te garde une place dans mes bras. Une rien que pour toi. Pour que tu ne m’oublie pas, comme je l’ai fais pour toi. Ma maman, rien qu’a moi.
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Style : autre | Par Luna-lune | Voir tous ses textes | Visite : 308
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