Recroquevillée sur elle-même

Elle aime

A rêver d'autres mondes

Où ne subsisteraient pas les mauvaises ondes,

Ces vibrations qui font d'elle une pêcheresse

Consciente du piteux état

De son âme traîtresse.

Dans le filtrat,

De la terre, elle recueille l'Essence du Mal

Pour la transformer en élixir d'une puissante noirceur

Elle puise au sein de tous ses malheurs

Leur substance première et subliminale.

Ses maux s'évaporent

Par toutes les pores

De son être, grâce à l'enchantement

Et de son âme, l'Enlèvement

Soudain, elle renverse le Flacon

Telle la boite de Pandore qui répandit la terreur

Se déversa sur elle la peur

Qu'a ce petit faucon

Complètement effrayé par son Maître impitoyable

Qui punit sa maladresse et se fait infatigable

La détresse et la culpabilité l'étranglent

Elle souffre d'une douleur ineffable

Mes yeux s'ouvrent

La chanson touche à sa fin

"Ne retiens pas tes larmes"

Alors, comme pour contenter mon mal-être

Ou peut-être pour me libérer

Tout doucement, je sanglote

Et reste dans cette position foetale

Prostrée.

Mignardise

J'écris à l'infini

et si tout est si confus pour vous,

c'est parce que ça l'est.

Si cela manque de style,

c'est parce que le fond m'importe plus.

J'écris à l'infini

De mes jours et de mes nuits

De douleur qui m'appartiennent.