Cette envie de me détruire
Mon cœur n’est il pas déjà trop fragile
Ne voyez vous pas les larmes invisibles
Noyer mes joues noirâtres
La douleur comme une plaie exposée aux souffrances s’élargit
Oui je n’en peu plus
J’ai pourtant lutté
Longtemps j’ai retardé
L’instant du départ
Ce jour qui me faisait peur
Non que mon absence serait tristesse
Mais l’impression du vide du néant
Le noir est ma hantise
Et l’oubli mon cauchemar
J’ai tant fait pour survivre
Et à chaque fois vous brisez mes efforts
Mon Dieu, j’implore ton pardon
Sachant que tu ne me dois plus rien
Et en paix avec le silence
Mon âme s’élève
Valsant au rythme des soupirs des autres
Soulagé d’un poids mortel
Mais qu’ai-je fais seigneur
Si ce n’est qu’exister
Jamais je n’ai eu le choix
De ma destiné présente
Si je pouvais tout recommencer
Pour effacer le jour de ma naissance
A la place j’instaurerai
Un édifice aux indésirables
Oh, céleste Dieu
Accorde-moi la paix de l’âme
Permet que quelque part
Les autres rejetés
Trouvent le réconfort de leur âme
Je ne t’invoque pas pour moi
Car mes larmes sont mortes
A ma vie j’ai mis fin
Pour soulager l’espoir de renaissance de ceux pour qui je dois obligeance
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Style : Poème | Par anilremz | Voir tous ses textes | Visite : 845
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Commentaires :
pseudo : Mignardise 974
très bonne prière, bien mise en poème. grand CDC
pseudo : w
Je crois être capable de comprendre ce que tu écris-là, du moins ce qui bout en tes artères sentimentales. Au fond, à l'heure où sonne le glas dans la profondeur d'un horizon nostalgique, ce que l'on fut compte autant que ce que sont ceux qui restent. Paul McCarntey avait écrit ces quelques mots à la fin de la chanson "The end" (The Beatles - Abbey road) : "And at the end, the love you take is equal ton the love you make". Il y a là comme un équilibre retrouvé, une rédemption ultime... Bravo à toi pour ce magnifique texte.
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