Je ne commencerais pas cette lettre par " je ne sais pas par où commencer. "

Ca serait bien trop banale de ma part. Et les circonstances, ne le sont pas non plus. Un simple bonjour, n'irait pas non plus. Je pourrais débuter la lettre par un aurevoir, ouais, ça resumerait la lettre, et en plus, j'aurais l'impréssion d'être fidèle à moi-même. Tu souris surement à se moment là. Ou alors tu pleures déjà, parce que tu me connais trop bien. Dans tous les cas, tu as tord. Parce que tu dois rester neutre face à cette lettre, tu devras la mettre de côté après l'avoir lu. Ne la met pas sous ton coussin, pour la relire chaque soir. Ne la brule pas, pour effacer mes mots. Et ces maux, les tiens. J'le sais, qu'à ce moment, tout sera déjà clair pour toi. J'espère que tu m'en voudras pas, de te laisser comme ça. Tu t'es attaché à se qui ne s'attache pas. Tu vois, c'est comme sauté sur un tas de poussière et essayé de rebondir. Ca ne marche que dans un sens. Tu sais bien que je ne suis que cendre, je me pose, puis finit par m'évaporer. Je suis trop longtemps rester sans bouger, à tes côtés. Cette lettre sera la dernière trace de moi. Il n'y qu'une chose que je veux que tu gardes de moi. Non, ce n'est pas cette lettre, ce n'est pas la douleur que je vais te laisser, ni l'amertume, et la nostalgie. Je veux que te souviennes de moi, comme on se souvient d'un rêve qui nous as marqués. Pas de ses rêves qui nous surprennent, et qu'on oublie quelques jours après. Je te parle de ses rêves qui nous marques, et qui nous font du bien. Je sais que tu comprends. Tu le savais que ça ne serait pas éternel, notre base à nous, à toi, c'était " pour combien de temps " Aujourd'hui, même si je pars, tu auras au moins réponse à ta question. Et le pourquoi du comment, tu le sais déjà. C'est la première fois que je laisse une trace écrite de moi. D'habitude, les autres ne le méritent pas. Parce que je sais d'avance qu'ils ne compprendront pas. Je te dis tout ça, parce que toi, ne n'est pas ton cas.

Je ne suis plus qu'un rêve avec une odeur amer.