J’ai sculpté sans savoir,
L’aurore de tes seins.
En aveugle j’ai lissé,
Ta peau qui assassine
Et strié de mes doigts,
Les petits horizons,
Qui font de ton corps nu,
Un monde qui m’appartient.
Mon regard a erré,
Tout près des barricades,
Dressées jour après jour,
Entre ton corps et moi
Et je me suis noyé,
Dans les douves profondes,
Que tes yeux ont creusées,
Sous chacun de mes pas.
Les écailles du serpent,
S’égrènent sur le sable
Et reflètent sans savoir,
Tous tes endroits secrets,
Chacun de ces rayons,
Est autant de piqûres,
Des vagues souvenirs,
De mon amour passé.
Je retiens comme je peux,
Les lambeaux de ton cœur
Que le vent de l’oubli,
Essaime dans la nuit.
Même l’horloge a perdu,
Ses funestes aiguilles,
Le temps s’est arrêté,
Quand tu es repartie.
Je chante sans savoir,
Les pieds dans la poussière,
Moi le mendiant perdu,
Au cœur de porcelaine.
Un jour tu l’as fêlé,
Quand ton regard a dit,
Je t’aime peut-être un peu,
Mais beaucoup moins que lui.
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Style : Poème | Par poete83 | Voir tous ses textes | Visite : 203
Coup de cœur : 9 / Technique : 8
Commentaires :
pseudo : dees_d_amoure
amoure entre trois est un enfer !!!
pseudo : Allover
un très beau texte. cdc
pseudo : féfée
Magnifique ! cdc
pseudo : BAMBE
Un bijou, un texte formidable, d'une grande élégance, je suis fan!!! CDC
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